Bénin: il n’y aura pas de l’ingérence de l’exécutif sur le judiciaire, selon Patrice Talon

Le président Patrice Talon ne reconnait pas l’existence de prisonniers politiques au Bénin. Il l’a clairement signifié aux représentants des partis politiques lors de la rencontre qu’il a tenu avec eux ce lundi 15 Juillet 2019 à la présidence de la République.

Les partis politiques de l’opposition peuvent se faire une idée sur ce à quoi s’en tenir pour la prochaine rencontre d’échange entre la classe politique et le président de la République. En effet, à l’issue de la rencontre qu’ils ont eues hier avec le chef de l’Etat, ils ont eu réponse à certaines de leurs exigences. La reprise des élections législatives du 28 avril dernier, le retour des exilés politiques, la libération des prisonniers politiques et la restauration d’un état de droit sont entre autres les préalables posés par les forces de l’opposition avant toute négociation.

Bénin: Patrice Talon au sujet des exilés et prisonniers politiques

Mais lors des discussions hier avec le président de la république, ils peuvent (les partis politiques) désormais se faire une idée de certains de leurs points de revendications. En effet, en dehors du point relatif à la reprise des élections qui n’a pas transparu dans les échanges hier, le chefs de l’Etat a fait des allusions en ce qui concerne les points relatifs au retour des exilés politiques et des prisonniers politiques.  Sur le dernier point, le numéro 1 béninois nie l’existence de prisonniers politiques au Bénin.

Pour lui, ceux là qui sont considérés par les uns comme des prisonniers politiques ne le sont pas car, estime-t-il, il y a des choses que la justice de leur pays leur reproche.  En tant que tel, le gouvernement du président Patrice Talon n’entend pas se substituer au pouvoir judiciaire en procédant à la libération des gens qui sont sous le coup de la loi. Pour lui, nous sommes dans un état de droit et la justice qui est une institution indépendante doit aller au bout de sa mission.