L’ancien directeur général de la police nationale d’alors, et désormais ex secrétaire permanent de la commission nationale de lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme, Louis-Philippe Sessi Houndégnon, a une sécurité renforcée. C’est l’une des décisions prises par l’actuel directeur général de la police républicaine, Nazaire Hounnonkpè.
Selon une information rapportée par Fraternité de ce jeudi 11 juillet, le directeur général de la police républicaine a procédé au redéploiement du personnel policier. C’était ce mercredi 10 juillet. Le clou de ces affectations intervenues hier est l’attribution d’un garde de corps à Louis-Philippe Houndégnon. En effet, son statut de général de police lui confère certains avantages dont l’attribution de garde du corps. Mais depuis deux ans, rapporte le journal, Louis Houdégnon n’a plus de garde du corps. Il était normal que justice lui soit rendue.
Mais curieusement, au moment où il était encore en fonction, son successeur, qui plus est son adjoint au moment où il était directeur général de la police nationale, n’a pas cru devoir réparer l’injustice. C’est seulement quelques jours après sa suspension qu’on lui affecte un garde du corps. C’est comme si Louis-Philippe Houndégnon était subtilement suivi de près après cette sanction, sanction diversement appréciée par la population.
Louis Houndégnon est-il toujours général de police?
En réalité, le super flic dont le nom est connu de tous même au-delà de nos frontières, n’a plus qualité de général pour bénéficier d’un garde de corps. A moins que les décisions de la cour suprême n’engagent pas tous les Béninois. En effet, le 23 mai 2019, la cour suprême a prononcé l’annulation du grade du général de Louis-Philippe Houndégnon. Attribué un avantage à quelqu’un qui n’en a plus logiquement droit, paraît une violation des lois de la République ou un dédain de l’institution juridique. Certainement que Nazaire Hounnonkpè a des raisons de procéder de la sorte.
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