Bénin: l’ancien président Boni Yayi compte revenir au bercail

En évacuation sanitaire depuis quelques semaines, l’ancien président de la République ne compte pas rester pour toujours en dehors de son pays. Contrairement aux déclarations de certaines personnes qui font de lui un exilé politique, Boni Yayi ne serait pas prêt à s’éloigner de son pays. Dans un entretien accordé au quotidien l’Evénement Précis, Nourénou Atchadé a réitéré la volonté du président d’honneur des FCBE de retourner au bercail après son rétablissement.

Parti du pays quelques heures après la levée de siège autour de son domicile, Boni Yayi n’est pas allé en exil comme tentent de le faire croire certaines personnes. Selon ses proches, l’ancien président avait besoin d’aller se faire soigner. C’est ce qu’il justifierait son départ précipité après la levée de siège.

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Selon Nourénou Atchadé, Porte-parole du parti FCBE, l’ancien président est toujours dans cette logique. « L’ancien président Boni Yayi n’a aucune intention de rester définitivement à l’extérieur.Il compte revenir après son rétablissement », a-t-il confié aux journaliste de l’Événement Précis. A l’en croire, ceux qui ventilent l’information selon laquelle Boni Yayi serait parti pour ne plus revenir sont dans l’intoxication.

Boni Yayi et les soucis judiciaires…

Cité dans le dossier des violences post-électorales, l’ancien président de la République devrait être écouter par un juge. Toutes les tentatives de ce dernier pour auditionner Boni Yayi sont restées infructueuses. Selon ses avocats, le mis en cause était sérieusement malade et ne pouvait pas être soumis à une audition. Pour le contraindre à se faire écouter, le Procureur de la République annonce des mesures coercitives contre Boni Yayi.

Mais il n’a pas eu le temps de mettre en application ces mesures avant le départ de Boni Yayi. Un départ favorisé par la levée de siège des policiers qui étaient en faction autour de son dossier. Faut-il le rappeler, cette levée de siège après plus d’un mois, est intervenu après une semaine d’affrontements violents entre des frondeurs de Tchaourou (ville d’origine de Boni Yayi) et les forces de sécurité, suivie des séances de médiation menées par les sages de cette ville.

 

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