Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) était face aux hommes des médias dans l’après midi de ce mardi 16 juillet. Il était question pour Nourénou Atchadé et compagnies de faire le point de la rencontre avec le chef de l’Etat. S’ils sont disposés à saisir l’aubaine afin d’avoir une existence légale, ils sont aussi décidés à poursuivre la résistance.
Les partis de l’opposition, dix au total, ont rencontré le chef de l’Etat, Patrice Talon hier lundi 15 juillet 2019. A la suite de la rencontre, les membres du parti de l’ancien président de la République ont voulu partager avec l’opinion nationale la quintessence de leur échange. Dans un premier temps, ils ont tenu à clarifier les raisons pour lesquelles ils ont accepté prendre langue avec le locataire de la Marina. A en croire Nourénou Atchadé, le parti Fcbe était en difficulté. Et il était urgent pour eux d’avoir une existence juridique. C’est la raison fondamentale qui a motivé leur déplacement du Palais de la présidence hier.
Cette clarification faite, place donc au contenu des échanges. Le porte-parole des Cauris a fait savoir que le chef de l’Etat a félicité le parti pour les efforts consentis pour déposer à nouveau leur dossier après le premier rejet. Idem pour le ministre de l’intérieur qui a déclaré que « Fcbe a beaucoup avancé dans ses dossiers », rapporte Nourénou Atchadé. Le chef de l’Etat a donc donné des instructions pour que les partis qui avaient manifesté le désir obtiennent un statut juridique. Ce sera, selon le chef de l’Etat, une balise pour engager le dialogue tant annoncé.
Cependant, la résistance continue…
Le parti de Boni Yayi qui a déclaré avoir rempli toutes les formalités et que rien ne saurait justifier son statut actuel, se dit prêt à aller vers le ministre de l’intérieur le jeudi prochain pour rentrer en possession de son certificat de conformité. Mais cela n’enlève rien à la lutte engagée contre l’exclusion des forces de l’opposition des dernières élections. Le parti Fcbe réaffirme ses exigences avant tout dialogue politique. Il s’agit entre autres de la libération sans condition des détenus politiques, le retour des exilés politiques, la restitution des cadavres de la crise électorale et la reprise des élections législatives. L’ancien ministre de la culture, Paul Hounkpè a tenu à repréciser que ce n’est pas encore le début du dialogue.
Les commentaires sont fermés.