Bénin – Législatives 2019: les explications de l’He Assan Séïbou sur les violences au Nord

Il ne faut pas exagérer les violences obtenues dans certaines localités au Nord du Bénin lors des dernières élections législatives. Ces actes isolés de violences, selon l’honorable Assan Séïbou serait organisés par les leaders politiques des régions concernées pour protester contre le mode d’organisation de la dite élection. 

Les violences enregistrées lors des élections législatives du 28 Avril 2019 est une affaire qui ne doit plus trop capitaliser les énergies. Il faut à présent travailler dans le sens de l’apaisement. C’est du moins ce que pense l’élu du bloc républicain , l’honorable Assan Séïbou. Dans un entretien accordé au quotidien « Evénement Précis », le député du Nord Bénin estime que contrairement à ce qui est véhiculé, ce n’est pas dans tout le Nord que les actes de violences ont eu cours.  » Quand on regarde la chose à distance, on a l’impression que la violence, c’est dans tout le nord que ça s’est passé. Non, il y a cinq communes concernées sur les 77 communes que compte le Bénin. » nuance-t-il.

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A le croire, ces actes sont circonscrits à des localités où des leaders politiques ont appelé à cette forme d’expression de la contestation par la violence. « Nous savons tous que dans cette zone qui est son bastion, l’ancien Président de la République Boni Yayi qui était pratiquement l’homme qui n’avait pas accepté les conditions dans lesquelles les élections se déroulaient, a appelé au boycott et à l’expression de la violence » indique-t-il comme pour faire un lien entre la violence dans ces zones et l’ancien président de la République.

Pour l’élu du bloc républicain, on n’a pas à chercher loin en considérant les zones où il y a eu des violences. « Il était évident que ça ne peut qu’être dans les quartiers de Parakou où il est, à Tchaourou qui est chez lui, à Savè et à Bantè que la situation a été la plus préoccupante » insinue-t-il avant d’affirmer qu’il ne faut pas exagérer dans cette affaire ; et il faut s’inscrire dans la démarche d’apaisement adoptée par le Chef de l’Etat.

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