Le président du parti « La renaissance du Bénin », l’ancien maire Léhady vinangnon Soglo ne fait plus confiance à la justice de son pays. Il justifie cette méfiance à l’égard de la justice béninoise en évoquant plusieurs dossiers d’acteurs politiques béninois condamnées par des décisions fantaisistes.
Ce n’est pas la volonté de laver son honneur devant la justice de son pays qui manque à l’ex édile de la ville de Cotonou. Mais il craint que le fonctionnement actuel de la justice de son pays ne fasse de lui une victime du pouvoir actuel. Reçu le dimanche 28 Juillet 2019 dans l’émission « Zapping » de Vital Panou, l’ancien maire de Cotonou explique pourquoi il n’a pas l’intention de revenir dans son pays pour face à la justice.
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Pour le fils aîné de l’ancien président Nicéhore Soglo, ce n’est pas parce qu’il se reproche quelque chose qu’il a quitté son pays. Mais il a dû s’exiler parce qu’il fait objet d’un harcèlement politique. Il s’inscrit en faux et balaie du revers de la main toutes les accusations portées contre lui. Et pour prouver qu’il est victime d’une traque politique, il présente le cas du deuxième adjoint au maire de Cotonou et du receveur percepteur qui sont tous ses co-accusés mais qui jouissent allègrement de leur liberté depuis qu’il a quitté le pays.
Pour ce qui est du fonctionnement de la justice béninoise, il pointe du doigt le dossier de dépassement de frais de campagne dans lequel l’ancien premier ministre de yayi Boni, Lionnel Zinsou, est impliqué. Pour le maire Léhady Soglo, il s’agit plutôt « d’une affaire farfelue et montée de toute pièce » juste pour porter un coup politique à un potentiel adversaire. Les cas Mètongnon et Ajavon constituent à le croire, des exemples éloquents.
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