Bénin: les dessous du limogeage de Philippe Houndégnon

L’Inspecteur Gl de Police de 2è classe Philippe Houndégnon n’est plus Secrétaire permanent de la Commission Nationale de lutte contre la Radicalisation, l’Extrémisme Violent et le Terrorisme. Il a été suspendu de ses fonctions par son ministre de tutelle par arrêté en date du 28 juin 2019. Une suspension qui fait suite à certain nombre de  faits survenus entre l’intéressé et des responsables du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique.  

Selon l’arrêté ministériel Louis Philippe Houndégnon est suspendu pour indiscipline grave et mauvaise collaboration. Dans le même arrêté, le ministre évoque une demande d’explication adressée à l’intéressé. Une demande à laquelle il a répondu quelques jours après. Mais que s’est-il réellement passé pour que l’autorité ministérielle en arrive à parler d’indiscipline grave et de mauvaise collaboration.

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De sources proches du dossier, Louis Philippe Houndégnon aurait tenu des propos « discourtois et malveillants » à l’encontre de certains responsables du ministère lors d’une réunion tenue courant Mars 2019. Les mêmes sources renseignent que dans ce même mois de Mars, le mis en cause était face au Ministre lui-même. Et lors des échanges, la même situation  se serait reproduite.

La demande d’explication…

C’est suite à ces agissements de la part de l’intéressé que la demande d’explication N°0199/MISP/SP-C du 12 avril 2019 évoquée dans l’arrêté de suspension est intervenue. Une demande d’explication à laquelle il a répondu le 15 avril 2019. Après sa lettre de réponse, un compte rendu de son comportement a été fait au chef de l’Etat à travers la lettre N°0341/MISP/SP-C du 11 juin 2019. Tous les détails dans cet article.

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Le limogeage de Louis Philippe Houndégnon de la tête du Secrétariat permanent de la Commission Nationale de lutte contre la Radicalisation, l’Extrémisme Violent et le Terrorisme est donc l’aboutissement de tout un processus. Silencieux depuis l’avènement de la « Rupture » de Patrice Talon, cette situation n’a pas suffit pour sortir l’ex-patron de la police nationale de son mutisme. En tous cas, jusqu’à présent il ne s’est pas publiquement prononcé sur le sujet. Aussi, son remplaçant n’est-il  pas encore désigné par le gouvernement.

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