Bénin: Nazaire Hounnonkpè tombe aussi sous son arme favorite

Le gouvernement de la rupture a donné corps, ce mercredi 17 Juillet 2019 à une rumeur persistante sur la disgrâce dans laquelle est tombé le désormais ex-directeur général de la police Républicaine, Nazaire Hounnonkpè aux yeux de la rupture. Selon le compte rendu du conseil des ministres, l’ex-patron des flics a été victime de  l’arme dont il s’était toujours servi contre  ses collègues: le limogeage. 

Sans surprise , l’information du remplacement de Nazaire Hounnonkpè à la tête de la police républicaine est tombée ce mercredi 17 Juillet 2019. Nazaire Hounnonkpè était Conseiller technique à la sécurité et chargé de mission du chef de l’Etat,  avant d’être appelé à la tête de la police républicaine comme le premier directeur général de la police nationale post-réforme. Avant la rupture, il occupa les postes de directeur général adjoint de la police nationale et commissaire spécial de Dantokpa,  celui de commandant de la Brigade anti-criminalité (Bac), et enfin il a été  le commissaire de l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin. A tous ces  postes il a enregistré plusieurs exploits en matière de lutte contre le trafic de drogue, l’insécurité, la détection et la neutralisation de réseaux de gangsters. A la faveur du conseil des ministres en sa session du 3 Janvier 2018, il sera appelé à relever de nouveaux défis à la tête de la Police républicaine.

Avant d’être limogé, Nazaire Hounnonkpè a établi le record de limogeages de ses pairs:

Nommé premier directeur général de la police républicaine, une fusion de l’ancienne police et de la gendarmerie nationale, Nazaire Hounnonkpè a conduit la direction de la police républicaine avec des mains de fer dans des  gangs de velours. Plusieurs commissaires de police et des commissaires départementaux de police ont été relevés de leur fonction à la moindre incartade. Sous son règne, c’était tolérance zéro; un braquage perpétré dans une zone met en émoi toutes les unités de la zone. Une petite faute professionnelle commise par un agent  peut emporter toute une équipe.

De sa nomination le 3 janvier 2018 à son remplacement, l’ex-dgpr a en effet établi un record en terme de limogeages de ses collègues. Il vient d’être servi avec  la même mesure dont il usait pour sanctionner ses collaborateurs. En effet entré en disgrâce avec le régime, il fut traité avec zéro tolérance. D’abord rétrogradé  de général il vient d’être remercié de la tête de la direction de la police républicaine. Le compte rendu du conseil des ministres n’a pas fait mention des raisons de son limogeage; mais des indiscrétions font état de ce que ce remerciement a un lien avec la gestion de la crise post-électorale.

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