Quelques mois seulement après la réception des travaux de réfection de la piste d’atterrissage de l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin, des malfaçons révèlent le scandale financier qui a eu lieu sur ce chantier. Plusieurs cadres du ministère des infrastructures et du transport (MIT) seront bientôt devant la Criet.
Le dossier de réfection et de renforcement de la piste d’atterrissage de l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin fera sans doute les jours à venir objet de poursuite devant la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. En effet, quelques mois seulement après sa réception, les travaux présentent plusieurs malfaçons. Face à la situation, le gouvernement du président Patrice Talon a diligenté des audits pour apprécier la qualité des travaux réalisés.
Les résultats desdits audits ont révélé plusieurs irrégularités. La première irrégularité est notée au niveau du choix même du bureau d’étude et du bureau de contrôle. Le résultat, les travaux de réfections ont été bâclés avec des risques évidents pour les aéronefs et les passagers. Ainsi des travaux de plusieurs milliards de fcfa soit environs 5 milliards sont réalisés avec beaucoup de légèretés. Selon des sources concordantes, la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme s’est saisie du dossier et des têtes pourront tomber les jours à venir. Rappelons que les passations de marché ont été faites sous le régime de la refondation.
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