Accusés par certaines personnes d’avoir perçu une bagatelle somme de 300 millions en échange de leur présence au palais de la Marina lundi dernier, les responsables du parti Forces cauris pour un Bénin émergent réagissent. Ils donnent leur version des faits et mettent en garde.
Après la rencontre de la présidence de la République avec les partis de l’opposition lundi 15 juillet, certains individus ont distillé dans l’opinion publique le supposé achat de conscience des responsables du parti de Boni Yayi. Les membres du bureau politique auraient reçu une somme de trois cent millions pour prêter flanc à l’invitation du chef de l’Etat. Certains ont même sollicité la médiation de Boni Yayi et attendent impatiemment le rétablissement de Boni Yayi pour crever l’abcès.
Mais c’est sans compter avec la vigilance du bureau politique du parti qui n’entend pas écorcher sa réputation. Au cours d’une réunion du bureau politique tenue ce jeudi 18 juillet au siège du parti, le sujet était mis sur tapis. Aucun responsable n’a décidé à lui seul d’aller à la rencontre du lundi pour être soupçonné de corruption. C’est le bureau politique du parti qui a choisi les deux représentants ayant répondu à l’invitation de Patrice Talon. Fort de cela, le bureau politique crie à une désinformation. « Cette intoxication qui, curieusement ne vise que les dirigeants de notre Parti est l’oeuvre d’une certaine espèce de politiciens coutumière de faits, utilisée comme cheval de Troie dans tous les systèmes », se désole le bureau politique.
Le bureau politique tenait à rassurer « tous les militants et sympathisants du Parti que la lutte qu’il a commencé seul, au départ, depuis 2016 et qui est une lutte pour la démocratie, la paix et le Développement se poursuivra« . Il demande aux militants d’être confiants et que les acteurs de l’intoxication seront démasqués.
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