Can 2019: et si la qualification du Bénin était due aux centres de formation?

Les Ecureuils du Bénin gravissent des échelons lors de cette 32è coupe d’Afrique des nations. Partis pour juste franchir la barrière du premier tour, les poulains de Michel Dussuyer se retrouvent en quarts de finale. Un exploit historique et inédit. Au-delà de l’euphorie et des laudations déguisées, il sera honnête de magnifier les centres de formation qui ont  mis le pied à l’étrier aux garçons.

S’il faut saluer et encourager quelqu’un, après la qualification historique et héroïque des Écureuils en quarts de finale d’une compétition continentale, ce seraient les promoteurs des centres de formation. En effet, il y a quelques années en arrière, des compatriotes ont pris l’initiative d’implanter sur le territoire national, des centres devant accueillir et former les jeunes qui aspirent emboîter les pas à Abédi Pelé, Marcelo Salas, Nicolas Ouédec ou encore Christiano Ronaldo. Ces centres de formation ont investi des fortunes dans l’encadrement des jeunes qui se révèlent aujourd’hui à la face du monde.

Tanéka, Cefes, Cifas, Académie Poté Joseph et bien d’autres ont prévu cette performance qui rend tous les Béninois fiers de leur équipe nationale. Il ne faut pas non plus omettre certains centres de formations étrangers qui ont accueilli les jeunes qui donnent du tonus au jeu aux côtés de leurs aînés sur la pelouse. Il ne peut avoir de verger si au préalable des pépinières n’avaient existé. Même s’il faut reconnaître la volonté affichée des acteurs à faire la différence, l’investissement du gouvernement et de la fédération, ce résultat ne pourra s’obtenir sans les centres de détection et de formation. Il faut, à défaut de leur venir en aide pour que la chaîne ne se rompe, leur alléger la pression fiscale. Cela pourra propulser l’équipe nationale plus loin qu’on ne l’imagine.