Paris est enfin sorti de son mutisme. Après la demande d’explications urgentes de Tripoli sur la découverte d’armes françaises dans la ville de Gheryan attribué aux forces du maréchal Haftar, c’est la ministre française des armées Florence Parly qui a répondu aux autorités libyennes.
La tension monte entre Paris et Tripoli après la découverte d’armes françaises appartenant aux troupes de l’homme fort de l’Est Libyen. A travers une conférence de presse, la ministre Florence Parly a eu a apporté des détails dont avaient besoin les autorités du GNA. Selon elle, ce sont des missiles qui appartiennent aux armées françaises, qui ont été achetés aux Américains mais rangés hors d’usage. « Ces missiles avaient pour vocation d’assurer la protection d’éléments français de détachement, dont la mission était une mission de renseignement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Il se trouve que ces missiles ont été mis hors d’usage » a déclaré l’autorité ministérielle.
Poursuivant ses propos, Mme Parly a assuré que le but n’était point voilé mais plutôt destiné aux agents de renseignements français en Libye. « Ils n’avaient qu’un seul usage prévu, celui de contribuer à la protection d’éléments français qui faisaient du renseignement dans le cas de cette lutte contre le terrorisme » a ajouté le ministre des armées. Sur la prétendue thèse d’octroi de ces armes aux troupes de Khalifa Haftar, elle a été catégorique : « ces missiles n’ont jamais été transférés à quiconque » a rétorqué Paris. Ce qui est certain, la France apporte officiellement son soutien au pouvoir (GNA) reconnu par la communauté internationale.
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