Telle une étoile filante, les Écureuils du Bénin sont désormais en quarts de finale d’une compétition continentale. Ils ont réussi à tenir en échec les lions indomptables avant d’en venir à bout des lions de l’Atlas. Et, ce n’est pas encore la fin du calvaire. Ils affrontent un autre lion le mercredi 10 juillet prochain.
Cette 32è édition de la coupe d’Afrique des nations fait du Bénin une révélation. Partout en Afrique et même au-delà du continent, les langues se délient pour magnifier le travail abattu par et l’équipe technique et les joueurs. Loin d’être de simples lauriers, les garçons de Michel Dussuyer ont su s’imposer sur le rectangle vert d’abord dans un groupe redoutable. Tenir en échec de grandes équipes comme les Black stars du Ghana ou encore les Lions indomptables du Cameroun n’étaient pas une évidence. Stéphane Sessègnon et ses coéquipiers l’ont fait au grand bonheur de tout le peuple béninois.
Le plus gros exploit aura été le match contre un mondialiste, un autre lion, celui de l’Atlas. Déjà sur papier et dans l’histoire du football africain, il n’était pas incontestable que les Écureuils tiennent devant les poulains d’un Hervé Renard. Même le coach savait qu’il serait difficile avant de rassurer qu’il allait « essayer toutes les possibilités ». Mais la détermination de l’équipe et l’héroïsme du gardien de but ont poussé le Bénin au sommet des grandes équipes sur le continent. En quarts de finale, ils auront à affronter un autre mondialiste, le Lion de la Téranga.
Une autre surprise en gestation
Après avoir affronté avec succès deux lions (Caméroun et Maroc), les Écureuils discuteront avec le Lion de la Téranga le mercredi prochain. Les Poulains de Michel Dussuyer croiseront les crampons contre l’équipe sénégalais qui est allée en Egypte avec pour objectif le trophée. Mais, si le Bénin a pu gravir les échelons pour atteindre ce niveau avec cerise sur le gâteau l’humiliation de deux « gros lions », ce ne sera pas un lion dit de la Téranga qui va s’échapper à la détermination pharaonique du Onze national. L’espoir est permis. L’espérance aussi. Même si la défense va souffrir de l’absence de l’expérimenté Khaled Adénon, Michel Dussuyer saura boucher les vides pour que la légende se poursuive.
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