Elections municipales au Togo: après 32 ans, les Togolais retournent aux urnes

Plus de trente ans après, les Togolais sont retournés aux urnes ce dimanche 30 juin pour élire leurs conseillers communaux. A Lomé comme à dans plusieurs contrées du pays, très peu incidents ont été signalés.

La dernière élection municipale au Togo remonte en 1987 sous l’ère de feu président Etienne Eyadema Gnassingbé. Ce dimanche, ils étaient environ 3,4 millions d’électeurs appelés aux urnes pour élire 1 527 conseillers municipaux dans 117 communes. A cet effet, la campagne électorale, commencée le 14 juin et achevée vendredi 28 juin, s’est déroulée sans incident majeur de même que la consultation électorale. Les forces armées et de sécurité ont voté le 28 juin afin de pouvoir être déployées dans le pays, dimanche 30 juin.

Tikpi Atchadam boycotte

L’opposition togolaise a tiré de bonnes leçons après le boycott des législatives de 2018. Si la majorité a pris conscience de l’échec de la politique de la chaise vide, c’est le Parti national panafricain (PNP) du leader de l’opposition Tikpi Atchadam (exilé) qui a refusé de participer à cette élection contrairement à l’Alliance nationale pour le changement (ANC) qui était de la course.

Sans grands enjeux…

Dirigé depuis 1967 par la dynastie Gnassingbé, la dynastie au pouvoir Togo commence par montrer ses limites. Vu que Faure G. a doté récemment le pays  d’un plan national de développement qui nécessite l’appui des investisseurs étrangers, il paraît donc plus diplomatique d’organiser ces élections pour rassurer la communauté internationale de sa bonne foi en faveur de plus de démocratie. Aussi donne-t-il l’image d’un pays apaisé, après deux ans de troubles et de marches virulentes de l’opposition contre la gouvernance du clan Gnassingbé.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus