France : il tue sa femme parce qu’elle veut le quitter

Un 82ème féminicide a eu lieu en France dans la soirée du lundi 29 juillet 2019. A Haut-Rhin un homme a assassiné sa femme qui avait l’intention de le quitter.

A Morschwiller-le-Bas, dans le département du Haut-Rhin en région Grand Est, un homme a tué sa femme et mère de son enfant de 4 ans et demi. Le mari âgé de 54 ans a étranglé sa femme âgée de 35 ans après que cette dernière lui a dévoilé son intention de le quitter. L’accident a eu lieu dans la nuit dans la résidence du couple. Selon les faits rapportés par La Chaîne Info, le mari a fait appel aux gendarmes aux environs de 23 heures, après avoir agressé sa femme. La femme dont le garçon dormait quand les faits se déroulaient, est mort sous les coups de son mari, malgré les efforts des gendarmes et des secours pour la sauver.

Placé en garde à vue à Mulhouse après les faits, l’homme sera traduit en justice ce mercredi 31 juillet. En début d’enquête, les enquêteurs estiment qu’il n’a pas supporté que sa compagne veuille le quitter. Alors qu’ils se disputaient violemment, l’homme a étranglé sa femme.

Ces genres d’accidents sont devenus assez fréquents depuis le début de l’année. Le collectif ‘’Féminicide par compagnon ou par ex’’ a révélé dans un recensement que ce dernier meurtre accident arrondit à 82, la liste des cas de meurtres de femmes par leur conjoint ou par leur ex en 2019. Selon LCI, ce chiffre représente déjà deux tiers du nombre de victimes de l’année dernière. L’étude nationale sur les morts violentes au sein du couple a indiqué que le refus de la séparation est le second mobile le plus fréquent pour les hommes auteurs de ces meurtres, après les disputes. En 2018, l’état et les associations référents ont dénombré 121 femmes tuées par leur (ex)partenaire, sur 149 personnes mortes suite à des violences conjugales. Certaines associations ont d’ailleurs lancé une pétition pour réclamer justice et inciter les services publics à augmenter la prévention.

Le gouvernement a également annoncé un Grenelle des violences conjugales qui aura lieu début septembre afin de communiquer sur ces crimes et de tenter de mettre en place des solutions pour enrayer le phénomène, a rapporté LCI. La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a quant à elle demandé une mission d’inspection pour revenir sur les éventuelles défaillances de l’Etat dans les dossiers classés depuis 2015.

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