Fayez al-Sarraj, chef du gouvernement de l’accord national libyen, a reconnu pour la première fois que le GNA avait reçu des armes de la Turquie.
« Nous nous protégeons nous-mêmes, coopérons avec les États amis, et agissons comme nous le jugeons nécessaires pour protéger notre peuple », a déclaré Sarraj, cité par l’agence de presse russe Spoutnik. Il a dit que la fin de la guerre à Tripoli était proche. Cela se terminera par la défaite des forces fidèles au chef de l’armée nationale libyenne (LNA), Khalifa Haftar, a ajouté Sarraj. Il a également accusé Haftar d’avoir « acquis une énorme quantité d’armes au fil des ans », ce qui l’a encouragé à marcher sur Tripoli.
Lors d’une réunion avec l’ambassadeur d’Italie en Libye, Giuseppe Buccino Grimaldi, le dirigeant du GNA a souligné que ses forces continueraient à défendre la capitale. Selon une déclaration publiée par le bureau de Sarraj, l’envoyé italien a réitéré le soutien de son pays au GNA et son rejet de l’offensive de Haftar à Tripoli.
La réunion a porté sur les migrations et les répercussions d’une frappe aérienne sur un centre de migration qui a fait des dizaines de victimes, a indiqué le communiqué. Pendant ce temps, la LNA a annoncé qu’elle avait abattu un drone turc au sud de Tripoli. Il a publié des photos de l’épave du drone, le huitième à être abattu par les forces de Haftar depuis le lancement de leur opération visant à libérer Tripoli en avril dernier.
Des missiles ont frappé lundi le seul aéroport Mitiga en activité à Tripoli, qui est resté fermé au trafic aérien jusqu’à mardi. Quelques minutes après la reprise du trafic aérien lundi, les passagers s’apprêtant à monter à bord d’un avion à destination de la Tunisie ont dû être ramenés au terminal lorsque trois missiles ont été vus tombant à proximité, a déclaré un témoin de Reuters. Les Libyens se rendent principalement en Tunisie pour de meilleurs services médicaux.
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