Performance du Bénin à la Can: et si Oswald Homéky avait quitté la tête du ministère des sports?

Le ministre du tourisme, de la culture est des sports, Oswald Homéky, après les élections législatives du dimanche 28 avril 2019, avait décidé de s’accoler à ses réformes engagées dans le domaine des sports plutôt que d’aller siéger au parlement. Deux mois plus tard, les fruits tiennent la promesse des fleurs. 

C’est un Oswald Homéky requinqué qu’on aperçoit à la tribune officielle au Caire en Egypte. Friand d’un travail fin et stratégique, le ministre en charge des sports a, dès sa prise de fonction, annoncé des réformes les plus ambitieuses dans l’optique de relever le niveau sportif de son pays. Très tôt, il va s’amouracher à un féru et praticien de cuir rond, Samuel Eto’o du Cameroun. Des engagements pris de part et d’autre pour revigorer le sport roi sous la houlette d’un Patrice Talon, le capitaine en chef. La motivation sous toutes ses formes oxygène le rythme du jeu de l’équipe nationale. Sortie difficilement des éliminatoires face à une expérimentée équipe algérienne, l’ardeur du ministre de tutelle n’avait jamais été émoussée.

Il y croit fermement. Fervent de la réussite, il s’est fixé des objectifs. Le principal était d’abord et avant tout de combler les attentes de ses compatriotes. Il n’a pas hésité, le 14 mai 2019, dans les studio de Radio Hémicycle, pour déclarer: « il faut aussi avoir conscience des attentes des acteurs de la chaîne culturelle, touristique et sportive… ». L’élu de Djakotomey y a consacré opiniâtrement toute son énergie. Homéky aura regretté d’avoir quitté le verger en fleur lorsque les fruits vont commencer par tomber, murs. Il avait vu juste en s’accrochant aux réformes courageuses qui lui donnent aujourd’hui raison. Au parlement, il ne pourra que suivre de loin, même s’il était dans le gradin en Egypte, savourer à moitié les exploits des graines qu’il a ensemencées. Le judicieux et audacieux choix de poursuivre l’arrosage des plantes footballistiques, après moult réflexions et consultations, fait de lui le ministre le plus propice dans l’arène sportif béninois.

Un motivateur hors pair

Depuis les éliminatoires, le ministre des sports met les bouchées doubles pour motiver davantage les joueurs. Après une qualification à la césarienne pour la Can 2019, Oswald Homéky a misé sur la qualification au second tour. Pour y arriver, il octroie une prime de victoire au Onze national après un nul contre les Ayew. Ce n’était pas encore plié. Le plus dur va être contre les Lions indomptables. Mais le ministre y a cru avec à la clé d’autres promesses plus croustillantes. A l’arrivée, il s’en sort tête haute.

De toute façon, Oswald Homéky aura été un grand perdant si entre temps il avait préféré le parlement au gouvernement. La persévérance endurante dans l’excellence a payé. Et Homeky, à l’instar du Onze national, entre dans l’histoire du football béninois qui est en train de s’écrire doucement mais efficacement et qui n’a pas encore révélé tous ses atouts. Les quarts diront certainement plus de bien encore sur les Écureuils et ses dirigeants!

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