Roger Gbégnonvi sur le CAMES: « l’Etat ne peut pas payer pour que des individus achètent des diplômes »

Dans sa détermination à assainir les finances publiques, le gouvernement du président Patrice Talon entend se désengager des contributions financières qu’il apporte au Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES). Une décision gouvernementale saluée par le professeur Roger Gbégnonvi. 

Le gouvernement du président Patrice Talon a suspendu sa contribution financière à hauteur de 113,2 Millions de fcfa régulièrement versée au Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur. Selon l’information diffusée par la radio allemande  » Deutsche Welle », le gouvernement béninois ne serait plus prêt à verser périodiquement ce montant au regard des dernières actualités qui ont conduit à la sanction de deux professeurs béninois.

Cames: voici la teneur de la sanction contre Dandi Gnamou, Ibrahim Salami et autres

Une décision applaudit par l’ancien ministre de l’Alphabétisation, le professeur Roger Gbégnonvi qui estime qu’on ne peut demander à un gouvernement d’investir sur des professeurs fraudeurs. « L’Etat ne peut pas payer pour que des individus achètent des diplômes« , s’indigne-t-il. Pour lui, l’argent du contribuable béninois ne doit pas servir à envoyer des gens au CAMES pour qu’ils nous couvrent ensuite de la honte.

Cependant, cette décision du gouvernement béninois peut faire école dans d’autres pays alors que selon la convention qui lie les Etats au cames, c’est l’état de provenance des candidats qui supporte les frais financiers du candidat. Il faut préciser que cette décision du gouvernement du Bénin intervient quelques temps après les dossiers de plagiat qui ont conduit aux sanctions des professeurs Dandi Gnamou et Salami Ibrahim.

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