Zlec: « l’Afrique se développe au détriment des Africains », Georges Kotchou

Dans une interview exclusive accordée à Bénin Web TV, l’expert financier et Béninois de la diaspora, Georges Kotchou, parle des avantages incommensurables de la Zlec puis encourage les Etats africains à ratifier les accords de la zone de libre échange continental pour fédérer les efforts afin d’amorcer le développement du continent à fort potentiel.

La Zone de libre échange continentale dont l’accord est déjà signé par 54 pays et ratifié par 24 est un projet très ambitieux selon Georges Kotchou, Béninois vivant au USA et travaillant sur les questions d’investissement en Afrique. Pour lui, si les chefs d’Etat africain pouvaient savoir les opportunités que cache la Zlec, ils n’hésiteront pas à l’adopter. Car, va-t-il justifier son point de vue, les échanges entre pays africains pourront se faire très facilement, les déficits de certains pays pourront être comblés par d’autres grands producteurs, les grandes industries vont s’y implanter pour produire et vendre à moindre coût….

Il regrette le retard que son pays d’origine, le Bénin, a accusé avant de signer cet accord. Très optimiste, le financier ne voit aucun inconvénient encore moins aucun obstacle qui pourrait empêcher la mise en oeuvre de cette politique de libre échange sur le continent africain. Les questions de monnaies et d’harmonisation des taxes douanières ne poseront pas de problème, rassure-t-il. Pour lui, c’est en mettant en pratique les idées qu’on pourra faire face aux éventuelles difficultés auxquelles les experts vont aider les Etats à trouver des solutions convenables.

L’Afrique se développe au détriment des Africains

La seule crainte de Georges Kotchou est que l’Afrique se développe au détriment des Africains. Si les compétences nécessaires sont absentes sur le continent, les investisseurs seront obligés d’en importer. C’est pourquoi il invite ses frères africains à se faire former dans les domaines porteurs afin d’être utiles au moment opportun. L’accord ayant été déjà ratifié par 24 pays, sa mise en oeuvre devrait être imminente. La jeunesse africaine a intérêt, recommande-t-il, à anticiper pour ne pas être laissée en rade en son temps.

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