Afrique du sud: la haute cour de Pretoria suspend les enquêtes visant Cyril Ramaphosa

Accusé de corruption dans le cadre du financement de sa campagne pour la présidence de l’ANC, Cyril Ramaphosa peut souffler. Lundi 12 août, la haute cour de Pretoria a ordonné la suspension de l’enquête visant le président de la république.

L’enquête sur les donations de campagne du président sud-africain Cyril Ramaphosa n’ira pas à son terme. C’est ce qu’a déclaré la cour de Pretoria lundi denier sans évoquer des raisons y afférentes. Accusé par la médiatrice d’avoir menti au parlement sur les donations liées à sa campagne en 2017, le chef d’Etat a vu la justice s’envoler à son secours dans une affaire où il s’est déjà dédit plus d’une fois.

Mais dans la presse locale, plusieurs sources scrutent sur de nouveaux soupçons de népotisme au sommet de l’État. Très présent dans les milieux d’affaires, le successeur de Zuma a reçu le soutien de nombreuses compagnies minières, des institutions financières et des patrons de médias pour le financement de sa campagne.

Ces nouvelles révélations viennent écorcher l’image de celui qui est considéré comme l’homme providentiel capable de faire oublier la gestion scabreuse de Jacob Zuma. Trois mois après son élection à la tête du pays arc-en-ciel, le chef de l’ANC est éclaboussé par des scandales de corruptions. Au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, le parti de Nelson Mandela contrôle toujours les grandes institutions du pays.