Le 18è forum de la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA) s’est ouvert lundi dernier dans la capitale ivoirienne. C’est le président Alassane Ouattara qui a procédé au lancement des travaux.
C’est à l’hôtel Ivoire que se déroule le 18ème forum sur l’AGOA. En présence de plusieurs ministres et secrétaires d’Etats africains, ce forum Afrique-USA se penchera une nouvelle fois sur l’opportunité pour les pays africains d’accéder au marché américain sans barrières douanières et tarifaires.
En effet, trente-neuf pays du continent sont éligibles au programme s’ils respectent des critères, notamment en matière de bonne gouvernance, de libéralisme économique et aussi de respect des droits des travailleurs. C’est donc une porte-ouverte pour le continent de participer au commerce mondial, un terrain sur lequel il est très peu représenté.
Les effets de la ZLECA
Au sommet extraordinaire de Niamey au Niger, les chefs d’Etats et de gouvernement africains ont ratifié l’accord sur la zone libre-échange continentale africaine (ZLECA). Un instrument qui milite pour le commerce intra-africain. C’est ce qu’a confirmé Albert Muchanga, le commissaire chargé du commerce à l’Union africaine à Abidjan: « Lorsque nous créons la zone de libre-échange continentale avec l’Afrique, nous disons littéralement aux entreprises d’être en mesure de fournir des produits à un segment de marché plus vaste. En conséquence, ils augmenteront également leur capacité à exporter une plus grande quantité de marchandises vers le reste du monde ».
A l’ouverture de ce forum, Alassane Ouattara a plaidé pour la diversification des produits africains sur le marché mondial. Lancé en 2000 sous l’égide des Etats-Unis, l’African Growth and Opportunities Act (AGOA) est un tremplin permettant aux produits des pays africains répondant aux critères d’accéder au marché américain.
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