Après les Etats-Unis, Huawei accusé d’espionnage en Ouganda et en Zambie

Le groupe chinois Huawei est au cœur d’un scandale en Afrique après celui des Etats-Unis. Selon les révélations du journal Wall Street relayées par Afrique sur7, le géant de smartphones serait à la solde des gouvernements Ougandais et zambiens.

Les nouvelles ne crédibilisent pas le groupe basé à Shenzhen en Chine. Accusé d’espionnage aux Etats-Unis, Huawei est une nouvelle fois confronté aux mêmes accusations mais cette fois-ci en Ouganda et en Zambie. En effet, dans les deux pays, des employés de l’entreprise auraient été surpris en train d’intercepter des messages cryptés pour le compte des deux gouvernements dans le but d’espionner des opposants politiques. Dans le pays de Museweni, les salariés de la firme chinoise ont été réquisitionnés par la police locale afin de déchiffrer les messages de l’opposant Bobi Wine. Mais l’administration Edgar Lungu assure qu’elle ne fait pas appel aux employés de la firme pour lutter contre les médias « aux positions opposées dans le pays ».

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Face à ces allégations, Huawei compte bien laver son honneur. Ainsi, le fabricant chinois indique que ses cadres n’auraient pas été informés des travaux de leurs employés en Ouganda et en Zambie. De même, ses responsables garantissent que l’entreprise n’a jamais été engagée dans les activités suggérées. Ces nouvelles révélations ne font qu’accorder du crédit à Donald Trump qui avait sanctionné le groupe pour espionnage dans le compte de Pékin. A la seule différence que  le président américain n’a pas déclaré que l’entreprise chinoise ne fournit pas des données à son gouvernement ni aux politiques américains.

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