Les Écureuils locaux sont tombés devant les Éperviers du Togo ce dimanche 4 août 2019. Alors que tous les Béninois nourrissaient l’espoir de voir leur équipe au championnat d’Afrique des Nations 2020. Il faut nécessairement, à l’instar des seniors, opérer des réformes pour assurer la relève.
Après l’échec des Ecureuils locaux, nombre de Béninois se posent des questions sur la qualité des réformes dans le secteur footballistique. Le mois dernier, alors qu’ils participaient à la 32è édition de la coupe d’Afrique des nations, les Ecureuils seniors avaient fait forte sensation. Si certains avaient cru en l’efficacité des réformes, d’autres n’y voyaient que les résultats des sacrifices des centres de formations soutenus par les efforts personnels des joueurs. Comme pour se rendre à l’évidence, les plus jeunes ont courbé l’échine devant les Eperviers pourtant éliminés par le Onze national lors des éliminatoire pour la Can.
Après cet échec cuisant- match nul à domicile, puis une sortie ratée- il y a lieu de se poser les bonnes questions. La thérapie qui aurait montré toute son efficacité chez les Seniors ne pourrait-on pas l’administrer aux locaux? Les résultats des deux derniers matches des Ecureuils locaux prouvent à suffisance que le chemin est encore très long. Il faut, si entre temps les réformes avaient pris corps, changer de méthode pour qu’elles portent de fruits. Au cas où elles ne seraient pas en cours, il urge de tourner le regard réformateur vers Moussa latoundji et ses poulains. Autrement, le Bénin risque de sombrer lorsque les protégés de Michel Dussuyer prendront leur retraite.
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