Les probables candidats à l’élection présidentielle de 2021 se méfient désormais. Ils n’osent pas exposer leur intention afin de susciter des adhésions. Même au sein des formations politiques de la mouvance, toutes les velléités restent à l’étape de balbutiement pour plusieurs raisons.
Plusieurs langues se délient après le procès de Lionel Zinsou. A commencer par son avocat, Me Robert Dossou qui crie à une décision manipulée. Il est soutenu dans cette hypothèse par Nourou Dine Saka Saley qui ira plus loin en voyant même les présidentiables de la mouvance ébranler. C’est le refrain sur toutes les lèvres depuis quelques heures. La compétition électorale de 2021 cristallise toutes les attentions. Plus personne n’a le toupet de pointer son nez pour lorgner le fauteuil présidentiel. Tous ont la trouille de se faire rattraper par un dossier.
Dans les états majors de tous les partis politiques, ceux de la mouvance présidentielle y compris, c’est la panique générale. Nul ne peut se targuer d’être dans la course si, entre temps, il n’a reçu l’approbation du patron de la mouvance via le bureau politique de sa formation politique. La seule stratégie qui vaille à l’instant, selon certaines sources, reste la discrétion jusqu’au dernier moment. Aucun présidentiable qui ne veut pas voir son rêve voler en éclats doit se garder de l’annoncer, au risque de ressusciter les démons qui rodent cherchant qui dévorer. D’autres, plus optimistes, pensent que 2021 est encore bien loin. Et que tout peut encore se jouer. A défaut d’avoir des candidats de gros calibre, il n’est pas écarté qu’un intrus, membre d’un parti politique, à moins que les lois électorales soient toilettées sur mesure, pourra faire l’affaire.
Une liste actualisée régulièrement est disponible indiquant les personnes recherchées par la justice. C’est aussi un moyen de dissuasion qui émoussera les ardeurs de tous les potentiels candidats .
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