Bénin: après la désignation des membres du Cos-Lépi, Guy Mitokpè réagit

Le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir, Guy Dossou Mitokpè, sur sa page facebook, a réagi de façon musclée à la désignation des neufs députés devant siéger au sein du conseil d’orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée. Il doute d’ores et déjà de la crédibilité de la liste qui va conduire aux prochaines compétitions électorales.

Ce mercredi 14 août 2019, Louis Gbèhounou Vlavonou et ses collègues ont désigné les neufs membres à raison de cinq par la majorité et quatre par la minorité pour siéger au Cos-Lépi. Ceci conformément à l’article 6 de la  loi N°2012 – 43 du 05 février 2013 portant apurement, correction, mise à jour et actualisation du fichier électoral national et de la Liste Électorale Permanente Informatisée. Très tôt, l’ancien député et ancien membre du Cos-Lépi a exprimé ses inquiétudes sur la crédibilité du travail à abattre par ces élus du peuple. Guy Mitokpè, dans un réquisitoire acerbe, soutient urbi et orbi qu’il n’y a ni majorité ni minorité au sein du parlement béninois. Il appuie son argumentaire par l’appartenance des deux partis présents au parlement à la mouvance présidentielle.

Or, selon lui, la minorité est représentée par l’opposition et la majorité par la mouvance. Etant donné que les deux formations politiques se revendiquent de la majorité présidentielle, le secrétaire général du parti de Candide Azannaï n’accorde aucun crédit au travail qui sera fait. Il fait remarquer que « le respect de la loi de la majorité et de l’opposition ce qui concerne la désignation des membres du COS-LEPI, se fait dans le souci de transparence et de crédibilité et même de fiabilité, qui doit caractériser le processus de la confection ou de l’actualisation du fichier électoral ».

Pas d’élections communales ni présidentielle…

Dans ces conditions, indique le député, « il est une hérésie de parler des prochaines élections communales et présidentielle avec un fichier électoral contrôlé de bout en bout par le régime de la ruse ». Pour lui, le dernier rempart de la transparence des élections reste le fichier électoral. Pour éviter le chaos, il exige la reprise des élections législatives afin d’avoir un parlement renfermant les deux courants de pensée.

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