Bénin – Corruption: plusieurs dossiers de malversations devant les tribunaux

Lors d’une conférence de presse tenue hier mardi 20 Août 2019, Social Watch Bénin et l’ONG Alcrer, deux organisations de la société civile ont levé un coin de voile sur plusieurs dossiers de malversation financière déposés devant les tribunaux.

Des cadres de plusieurs sociétés d’Etat sont dans les collimateurs de la justice béninoise. Devant des professionnels des médias,  Martin Assogba et son confère de Social Watch ont levé un coin de voile sur une kyrielle de dossiers de malversation dans plusieurs structures étatiques comme la société béninoise d’énergie électrique (sbee), la Cobenam et au sein du conseil d’orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (cos-Lépi) pour ne citer que ces dossiers.

Les différents dossiers, un peu moins d’une dizaine, sont transmis à la justice pour la procédure appropriée. Des faits de malversation financière qui pourront conduire devant la cour de répression des infractions économiques et du terrorismes plusieurs cadres de ces structures d’Etat. Il faut préciser que la plupart de ces cas de malversation sont antérieurs au régime actuel. Aussi, des faits de malversation financière sont également enregistrés à la recette des finances des Zou-Collines.

Une nouvelle approche de lutte pour les deux organisations

L’Ong Alcrer et Social Watch Bénin ont mis en œuvre de nouvelles stratégies dans ces différents dossiers de malversation.  Il s’agit de la saisine des juridictions compétentes en se constituant partie civile. cette nouvelle approche est adoptée par les deux organisations face à l’ampleur des faits de corruption dans le pays. Une nouvelle démarche qui tire son essence de l’article 2 de la loi 2012-15 portant Code de procédure pénale en République du Bénin. « L’action civile en réparation du dommage causé par un crime appartient à tous ceux qui ont personnellement souffert du dommage causé directement par l’infraction », selon le président de l’ONg Alcrer.

Pour lui, pour atteindre leurs objectifs, ils ont mis en place un collège de praticiens du droit de grandes probités. « Le collège de juristes installé dans le cadre du programme PartiCiP 2 est composé d’un magistrat, de deux avocats, d’un huissier de justice et d’un officier de police judiciaire, tous recrutés par appel à candidatures sur la base de critères précis », a-t-il fait savoir.

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