Les personnes décédées dans le cadre des violences électorales au lendemain des législatives d’avril 2019 ne sont encore enterrées. Malgré les démarches effectuées par les familles et les cris de cœur de certains acteurs politiques, les corps sont gardés. Mais aux dernières nouvelles, les choses seraient déjà très avancées pour la libération des corps.
Selon une information publiée ce samedi 17 Août 2019 par Salamins, les familles éplorées auraient déjà eu l’accord favorable des autorités pour procéder à l’enterrement de leurs proches décédés. Cette nouvelle intervient 4 mois après les violents affrontement enregistrés à Cadjèhoun, Parakou et dans d’autres localités du pays.
Pour ce qui est du cas de Cadjèhoun plusieurs personnes sont déposées en prison et attendant d’être fixées sur leur sort. Ils sont accusés d’avoir participer aux affrontements ayant occasionné d’énormes dégâts. C’est toujours dans ce même dossier que l’ex-député Guy Mitokpè et l’ancien président Boni Yayi devraient être écoutés par le juge d’instruction.
Le premier s’était fait représenter par son avocat; mais pour des raisons de santé, l’audition de Boni Yayi avait été avortée. Il a par ailleurs promis de se rendre au bureau du juge dès qu’il aura fini de se faire soigner.
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