Devrait-on en rire ou s’en inquiéter sérieusement ? Pour un test de recrutement, une école maternelle et primaire a décidé de soumettre les candidats enseignants à un test de niveau. Le résultat est sans appel.
Les faits se sont déroulés samedi dernier 17 Août dans un arrondissement de Calavi. Une école privée d’enseignement maternel et primaire a décidé de procéder à un recrutement d’enseignant pour pouvoir les classes du primaire. La direction de l’école recevra à cet effet un total de 19 dossiers dont 5 seront plus tard rejetés pour lettre de motivation mal rédigée (trop de fautes) et deux pour peu d’expériences.
C’est donc pour départager les 12 autres candidats dont tous ont le niveau Bac avec au moins trois ans de pratique, 5 disposant du certificat d’aptitude pédagogique (CAP), que l’école a décidé de les soumettre au test. Ils ont donc été soumis à une dictée ( celle du CEP 2019) ainsi qu’au remplissage des fiches. Le résultat a été sans appel.
Aucun des 12 candidats n’a réussi à faire moins de 05 fautes, le meilleur candidat ayant fait 06 fautes et le moins bon en a totalisé 12. « Même si on s’en doutait un peu, les résultats étaient au-dessus de notre imagination. Je ne pouvais pas croire qu’aucun des douze n’ait obtenu moins de cinq fautes » nous faisait savoir la fondée de l’école sous le choc. « C’est incroyable, c’est inimaginable », va t-elle répéter.
Un fait qui décrit à merveille le niveau de déchéance du système éducatif béninois. Il urge donc d’y trouver une solution.
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