Bénin: une autre assurance de Karimou Salimane aux enseignants du primaire

Ce lundi 19 août démarre à l’école normale d’instituteurs de Djougou l’université des vacances. Cette rencontre des enseignants a permis au ministre en charge des enseignements maternel et primaire de relancer un cri de cœur aux reversés de 2008.

Après la cérémonie d’ouverture de l’université des vacances, certains enseignants curieux ont voulu tirer le ver du nez à leur ministre de tutelle sur l’évaluation diagnostique que prévoit le gouvernement. Dans un débat à bâton rompu, le ministre qui par ailleurs fut enseignant a laissé entendre qu’il ne fera du mal à aucun enseignant. « Pour rien au monde je ne ferai le malheur d’aucun enseignant au contraire je me battrai pour la qualité de l’amélioration de sa qualité« , a-t-il déclaré devant ses collègues.

Au milieu de ses pairs, le ministre a fait, par la suite, un aveu. « C’est vrai que, je l’avoue, c’est dur ». Cet aveu a plus retenu l’attention des enseignants que le premier engagement. Des interprétations vont dans tous les sens. Certains voient en la déclaration du ministre, une sorte de déclinaison de sa responsabilité en cas de licenciement. D’autres, plus radicaux, jouent au Saint Thomas. Ils sont incrédules au point de ne rien croire avant de l’avoir vu.

Pour rappel, le gouvernement projette une évaluation diagnostique pour le samedi 24 août prochain dans le but d’améliorer la qualité de l’enseignement. Mais les enseignants, craignant un licenciement programmé, sont en position de boycotter l’évaluation. La décision du gouvernement visiblement irrévocable, la menace de radiation plane sur ceux qui n’obtempéreraient pas.

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