L’Assemblée nationale installée le 16 mai 2019 est en train de faire son petit bonhomme de chemin. Cent jours après la prise de fonction par l’équipe à Louis Vlavonou, la première vice-présidente dresse un bilan qui prouve à suffisance combien l’institution peine à décoller.
La deuxième personnalité du parlement, Mariam Chabi Talata Yérima Zimé, dans une interview accordée à Radio Hémicycle, lève un coin de voile sur les prouesses de son équipe depuis leur installation. Pour l’élue de la huitième circonscription électorale, le parlement installé dans un contexte tout particulier est en train de travailler pour s’arracher sa légitimité. Et, au bout de cent jours, elle fait un bilan: « Une fois installés, il fallait que les populations aient confiance en nous… quelque part ce premier défi a été réalisé », a-t-elle confié à nos confrères. Elle justifie ce résultat par le ballet des personnalités et diplomates au cabinet de Louis Vlavonou. Toutes ces audiences prouvent que le parlement est légitime et augmente d’un cran la confiance de la population en des députés qu’elle a élus. « Nous avons défié la fatalité….Notre installation n’a pas été facile. Depuis 100 jours que nous avons été installés, vous avez vu les mouvements, tous ceux qui viennent présenter leurs civilités au président ? », dira l’élue pour étayer sa thèse.
Le second défi relevé au cours des cent premiers jours, à en croire la suppléante de Sacca Lafia, reste le balayage au sein de l’administration parlementaire. Mariam Talata Yérima Zimé a laissé entendre que le président Vlavonou a réussi à instaurer une certaine ponctualité au sein de l’administration parlementaire. Elle souhaite que les nouveaux nommés soient à la hauteur de la tâche à eux confiée pour ne pas décevoir. « Notre souhait est que ceux en qui le président a ainsi placé sa confiance, ne nous déçoivent pas, qu’ils nous permettent de nous distinguer véritablement des autres parlements. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils sont là qu’ils se mettent à la tâche et qu’ils nous accompagnent », va-t-elle renchérir.
Il ne faut pas non plus omettre la ratification de plusieurs accords de prêts et le vote de la loi protégeant les personnes du troisième âge. Toutefois, aucune question – orale ou écrite- n’a été adressée au gouvernement sur l’actualité nationale pourtant riche ces derniers jours. Peut-être que le contrôle de l’action gouvernementale n’est pas une priorité pour l’heure.
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