Bénin: »Si les gens ont fait du faux, il faut les dégager », Noël Chadaré

Un enseignant, directeur d’école, reversé en 2008, est passé de vie à trépas suite à une crise dans la commune de Lokossa. C’était lors d’une assemblée générale d’informations suite à la décision du gouvernement d’évaluer une catégorie d’enseignants afin d’en retenir les meilleurs.

Joint par le journal Fraternité, Noël Chadaré, secrétaire général de la confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin) informe qu’une psychose générale s’empare des enseignants reversés de 2008. La raison évoquée par le secrétaire confédéral est qu’à travers les séances d’échanges, les enseignants concernés n’affichent pas d’opposition à l’évaluation en soi. Ce qui leur donne la trouille n’est rien d’autre que la suite de la composition. Noël Chadaré, pour éviter l’anxiété qui risque de conduire au boycott, invite le gouvernement à communiquer en toute sincérité pour rassurer les uns et les autres.

Il a saisi l’aubaine pour déplorer la mort prématurée d’un des leurs la semaine écoulée. Dans la commune de Lokossa, un enseignant aurait succombé suite à une crise survenue alors qu’ils étaient en séance d’informations. Tout en dénonçant la menace qui plane, le syndicaliste se dit prêt à accompagner le licenciement des enseignants si tant est que des gens ont fait du faux. Noël Chadaré n’est pas donc prêt à défendre ce qui est contraire aux valeurs. « Si les gens ont fait du faux, il faut les dégager… », a-t-il déclaré avant d’ajouter qu’ « il ne faut pas qu’on crée trop de casses avec des gens qui travaillent depuis un certain temps ». 

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