La secrétaire générale de la FIFA, la sénégalaise Fatma Samoura a pris début août ses fonctions auprès de la confédération africaine de football au Caire. Mais après 15 jours de gestion, l’émissaire de Gianni Infantino prend déjà de décision controversée.
Nommée pour une durée de six mois renouvelable à la tête de la CAF, Fatma Samoura est décidée à imprimer sa rigueur à l’instance dirigeante du football africain. Dans une correspondance en date du 13 août prochain, la secrétaire de la FIFA a sommé les fédérations africaines de football de confier à la FIFA, la commercialisation des droits de diffusion des matchs des mondiaux 2022 et 2026. En effet, dans sa lettre, elle laisse entendre que cette démarche pourrait leur garantir un montant équivalent au double de ce qu’elles avaient reçu pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2018, et s’engage à leur verser la totalité des sommes récoltées après déduction des seuls frais engagés. Selon sa lettre, les présidents des 54 fédérations doivent retourner le formulaire signé avant le mercredi 21 août.
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Au niveau des fédérations, cette centralisation des droits de diffusion ne respecterait pas les textes internes de la CAF. Si jusque-là chaque fédération était autorisée à négocier ses droits de diffusion, la nouvelle orientation de la sénégalaise crée la polémique et relance le débat sur le vrai rôle de Mme Samoura au Caire car, sa lettre porte l’entête de la FIFA. Selon certaines indiscrétions, un président de fédération aurait saisi le TAS pour invalider cette décision en qui, il voit une « ingérence » de la FIFA. Trempée dans des dossiers de malversations, la CAF est mise sous tutelle de la FIFA pour une période transitoire de six mois renouvelable.
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