Au terme d’un vote serré, les dirigeants de l’Union Européenne ont désigné la Bulgare Kristalina Georgieva comme leur candidate à la Direction générale du Fonds monétaire international (FMI). Une désignation qui révèle les divisions au sien de l’organisation.
Après de nombreuses négociations, les chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union européenne tiennent désormais le successeur de la française Christine Lagarde au poste de Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). « Mme Georgieva est désormais la candidate des pays européens. Nous allons tous soutenir sa candidature », a affirmé le ministre français des Finances Bruno Le Maire, qui a organisé le vote après avoir constaté la veille qu’aucun candidat ne disposait du soutien nécessaire. En effet, la conservatrice Georgieva, actuelle numéro deux de la Banque mondiale, s’est imposée lors du 2è tour de scrutin face à son adversaire, le social-démocrate néerlandais Jeroen Dijsselbloem, ancien président de l’Eurogroupe.
« C’est un honneur d’être désignée comme une candidate pour le rôle de directeur général du FMI », a réagi dans un tweet Mme Georgieva, qui a souligné qu’elle se mettait en congé administratif de la Banque mondiale durant le processus de nomination. De son côté, le Néerlandais soutenu par Berlin, a félicité Mme Georgieva et lui a souhaité sur Twitter « le plus grand succès ». Dans l’histoire de l’UE, c’est pour la première fois qu’une procédure inédite de vote est instaurée pour désigner un candidat au FMI. La Bulgare succédera donc à la française Christine Lagarde, promue à la tête de la Banque centrale européenne (BCE). Rappelons que la direction générale du FMI revient traditionnellement à un Européen.
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