Ghana : des fillettes enlevées et vendues à une « fabrique de bébés »

Trois jeunes filles ont été portées disparues à Takoradi au Ghana entre décembre et janvier de cette année. L’affaire suit son cours et des suspects viennent d’être arrêtés par la police. Les victimes ont été lourdement mises sous sédation lors de leur transport vers le Nigéria afin d’éviter le risque qu’elles tirent sur l’alerte.

Samuel Udoetuk, premier suspect dans l’affaire des trois filles portées disparues à Takoradi, au Ghana, aurait révélé que les femmes avaient été vendues pour un montant de 1,8 million de nairas au Nigeria. Selon des sources du Bureau des enquêtes nationales, Udoetuk aurait avoué que les filles avaient été vendues à un exploitant d’une fabrique de bébés à Onitsha, dans l’État d’Anambra au Nigéria. Il a en outre admis avoir commis l’acte avec deux autres suspects, John Oji et Chika Nnodim, qui ont également été arrêtés pour le crime commis.

Priscilla Bentum a été la première à avoir été enlevée et transportée au Nigeria en décembre par John et Chika, tandis que Priscilla Kuranchie et Ruth Quayson ont été envoyées en janvier à la frontière d’Aflao, selon The Chronicle, une publication ghanéenne.

Les victimes ont été lourdement mises sous sédatif lors de leur transport vers le Nigéria afin d’éviter le risque qu’elles tirent l’alerte. Après avoir reçu des informations, la police nigériane aurait confirmé l’existence d’un réseau de fabriques pour bébés à Onitsha, où des fillettes seraient vendues à des « patrons » dans le but de fabriquer des bébés destinés à être adoptés par des familles riches au Nigeria et ailleurs.

Selon les autorités ghanéennes, les enquêtes se poursuivent pour tenter de démanteler le réseau et appréhender les coupables.

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