He Patrice Nobimè: « Ne voyons pas toujours la politique autour des questions qui engagent notre Nation »

La gestion financière de la septième législature a été au cœur de la polémique en plénière il y a quelques jours. Interrogé sur la question, l’honorable Patrice Agbodranfo Nobimè estime qu’il va de soi qu’on veuille savoir comment a été géré le fonds mis à la disposition du parlement par l’exécutif. Une curiosité normale qui ne doit pas selon lui faire objet de polémique politicienne.

Reçu en interview par le quotidien « Fraternité« , l’ancien cadre du parti Restaurer l’Espoir, l’honorable Patrice Agbodranfo Nobimè, pour ne pas le nommer, n’a pas occulté les dernières polémiques autour de la gestion de la septième législature. « Le Parlement a le devoir de contrôler l’action du gouvernement partout où il y a gestion des finances publiques. Il va de soi qu’il accepte que l’on veuille savoir comment il a géré les fonds que le gouvernement met à disposition pour son fonctionnement » a-t-il fait savoir.

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Pour le député du parti Union Progressiste, il n’y a pas polémique à l’assemblée nationale car pour le moment, personne n’a encore dit qu’il y a détournement d’un fonds à l’Assemblée nationale. « Ce qui s’est passé, poursuit-il, c’est qu’il nous a été rapporté que les comptes de l’institution sont au rouge, que des prestataires de services n’ont pas été payés, que les cotisations sociales du personnel administratif n’ont pas été versées…« . A partir de cet instant, estime-t-il, il est normal que l’on veuille des clarifications pour lever toute équivoque.

Dans ses explications, l’élu du peuple a fait savoir que le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale a prévu des dispositions pour le contrôle de la gestion financière de l’institution en son article 179 qui dispose que « Le contrôle annuel de l’exercice du budget est effectué par une commission spéciale et temporaire de l’Assemblée nationale composée d’un représentant par groupe parlementaire ». Selon lui, le rapport d’activité du président Houngbédji a été toujours voté à l’unanimité, c’est sur la base des bilans présentés. « Mais que voulez-vous qu’on pense lorsqu’on vous dit que le Parlement a des difficultés financières ? On doit forcément se poser des questions et chercher à comprendre ce qui n’a pas fonctionné. » indique-t-il.

A le croire, il ne s’agit nullement d’une question de chasse aux sorcières mais d’un devoir de réédition de compte puisqu’il s’agit des ressources publiques. « Ne voyons pas toujours la politique autour des questions qui engagent notre Nation » a-t-il conclu.

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