En Italie, le sénat s’est prononcé hier sur l’avenir du gouvernement après l’éclatement de la coalition au pouvoir. A l’issue de la réunion sénatoriale, le vote de la motion de censure déposée par la Ligue (l’extrême droite) de Matteo Salvini.
La haute chambre du parlement italien a scellé le sort de la motion de censure déposée au parlement par la Ligue du puissant ministre de l’intérieur Matteo Salvini. Le gouvernement italien ne durera pas probablement pour longtemps. En effet, les sénateurs ont rejeté mardi soir une proposition du ministre de l’Intérieur Salvini, visant à signer la fin du gouvernement qu’il a formé il y a 14 mois avec le Mouvement 5 Etoiles (M5S, anti-système). Le Sénat s’est donc réuni en session plénière pour trancher entre la position de la Ligue qui veut voter la censure dès mercredi et celle de son ex-allié du M5S qui plaide pour une simple déclaration du chef du gouvernement M. Giuseppe Conte le 20 août au Sénat.
A la recherche d’autres soutiens de taille, M. Salvini a renoué pour l’occasion avec ses alliés de droite, Forza Italia (FI) de Silvio Berlusconi (droite) et Fratelli d’Italia (Frères d’Italie) de Giorgia Meloni (extrême droite). Du côté du mouvement 5 étoiles (M5S), c’est une aile du PD (centre gauche) rattachée à l’ancien chef du gouvernement Matteo Renzi qui vient à sa rescousse. En attendant le vote de la défiance le 20 août prochain, les tractations continuent pour faire échec à ce projet qui plongerait l’Italie dans une grande crise sociopolitique.
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