Au Maroc, de jeunes bénévoles belges participants aux travaux d’une route ont été menacés de mort par un instituteur, à cause de leur short. Trois bénévoles ont été rapatriées et la Belgique n’enverra plus de groupe de bénévoles au Maroc.
Les bénévoles ont fait l’objet de sérieuses critiques depuis leur apparition en short sur un chantier, dans un reportage. Selon l’association flamande Bouworde, qui travaillait avec les bénévoles, trois d’entre eux ont été rapatriées chez eux, après la menace de mort de l’instituteur. Quant aux autres volontaires qui ont manifesté le besoin de rester, Bouworde s’est engagé à organisé leur retour dès qu’ils auraient terminé leur séjour.
Comme le rapporte Le Figaro, le groupe de bénévoles est composé de 37 jeunes qui ont décidé de mettre leurs vacances à profit pour du bénévolat dans une ville au sud du Maroc. Vêtus de shorts, le groupe terrassait une voie d’accès dans le village d’Andar. Un instituteur arrêté par la police, avait invité à la décapitation des bénévoles sur le réseau social Facebook. Un député marocain s’est également indigné de la légèreté de leur tenue.
Les organisateurs de camps belges ont alors décidé d’arrêter d’envoyer les bénévoles dans le pays. « Nous avons reçu le conseil de ne pas envoyer de nouveaux groupes au Maroc. Nous allons suivre cet avis et nous avons décidé d’annuler tous les camps suivants au Maroc », a précisé Bouworde. D’après l’association, les autres volontaires encore présents sur le territoire marocain seront protégés par les agents de la gendarmerie mis à leur disposition par le gouvernement marocain.
En guise de soutien aux volontaires, la page Facebook « Yes we short » a lancé sur internet, « Tous en short », une pétition qui a déjà récolté un millier de signatures dont celles d’une cinquantaine de personnalités marocaines. Un appel à manifestation en short ce samedi sur une plage de Casablanca, a été lancé et relayé par plusieurs médias, pour « envoyer un message aux obscurantistes qui veulent nous imposer la pensée extrême et détruire l’image de notre pays« .
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