RDC : réaction de la CENCO après l’annonce du nouveau gouvernement

La Conférence des évêques congolais se félicite de la formation d’un nouveau gouvernement de coalition à la suite des élections controversées de décembre et se dit prête à soutenir le nouveau gouvernement s’il veut « améliorer les conditions de vie de la population congolaise ».

Dans une déclaration, la Conférence nationale des évêques du Congo (CENCO) a exprimé l’espoir que le nouveau gouvernement servirait le peuple congolais. Le Premier ministre congolais Illunga Illunkamba a annoncé lundi la formation d’un nouveau gouvernement de coalition. C’était huit mois après que Félix Tshisekedi a remporté une élection présidentielle disputée. Environ les deux tiers des postes du cabinet sont allés à des alliés de l’ancien président Joseph Kabila. Un grand nombre des personnes choisies pour gérer des cabinets ministériels sont de nouvelles têtes pour le gouvernement. Sur les 65 ministres nommés, 42 provenaient de la coalition de Kabila et 23 de Tshisekedi.

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Le père Donatien N’shole, secrétaire général de la conférence des évêques, a déclaré que « les évêques de la CENCO étaient déterminés à soutenir le gouvernement si celui-ci œuvrait pour l’amélioration des conditions de vie du peuple congolais. » Il a également exprimé l’espoir que  la très  longue attente puisse être  « compensée par la qualité des membres du gouvernement ». Dans leur message publié à la fin de leur 56e assemblée plénière en juin, les évêques ont souligné que malgré la controverse électorale, « les gens parlent d’une véritable rupture avec l’ancien système de gouvernement ». Ils ont ajouté: « C’est dans cette perspective que les actes du nouveau président de la République doivent être salués, notamment l’ouverture de l’espace politique et médiatique, la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés politiques dans le pays. « 

Des défis à relever

Mais les évêques de l’époque ont également attiré l’attention sur la corruption dans le pays et ont souligné que «des milliers de personnes, y compris un nombre impressionnant d’enfants, vivaient dans une situation d’insécurité alimentaire grave, dans un pays fertile, riche en ressources naturelles abondantes». La conférence des évêques a déployé la plus grande mission d’observation électorale en décembre 2018 pour superviser le déroulement des élections. Elle avait critiqué les résultats finaux. Cependant, depuis lors, les relations entre les évêques et les nouveaux dirigeants se sont bien améliorées.

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