Soudan : les manifestants proposent un premier ministre

La principale alliance de l’opposition soudanaise nommera Abdalla Hamdok, économiste au sein d’institutions internationales, premier ministre du gouvernement de transition du pays, ont annoncé jeudi des sources de l’opposition.

Cette nomination est la première étape vers la création d’un gouvernement de transition qui se préparera à des élections libres après le renversement du président autocratique vétéran Omar al-Bashir en avril et après des mois de troubles. Cette évolution est intervenue suite à de longues négociations entre le Conseil militaire de transition (TMC), qui dirige le Soudan depuis avril, et l’alliance d’opposition connue sous le nom de Forces de liberté et de changement (FFC).

Un nouveau conseil souverain, composé de cinq membres de chacun des deux camps et d’un civil désigné par eux, nommera le nouveau Premier ministre sur la base de la proposition du FFC, conformément à une déclaration constitutionnelle convenue plus tôt ce mois-ci.

[su_heading size= »17″]A lire aussi : Soudan : les représentants des manifestants refusent de faire partie du gouvernement[/su_heading]

Le conseil souverain sera formé dimanche, conformément au calendrier convenu, après quoi le conseil militaire de transition sera dissout, le Premier ministre devant être nommé mardi prochain. Hamdok, longtemps soupçonné d’être le candidat du FFC, travaillait pour la dernière fois en tant que secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et a occupé des postes au sein de l’Organisation internationale du travail et de la Banque africaine de développement. Il a été fonctionnaire au ministère des Finances du Soudan dans les années 1980, avant le coup d’État militaire qui a donné le pouvoir à Bashir.

L’économiste soudanais Amin Hassan Sayed Ahmed a déclaré que M. Hamdok entretenait de bonnes relations au sein de l’Union africaine et des Nations Unies et pourrait aider à retirer le Soudan de la liste américaine des États qui parrainent le terrorisme, ce qui a empêché Khartoum d’avoir accès au financement du FMI et de la Banque mondiale.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus