Afrique du Sud: recrudescence des troubles xénophobes

Depuis quelques temps en Afrique du Sud, notamment dans les grandes villes comme Johannesburg et Pretoria, on observe la flambée des troupes xénophobes. Des magasins appartenant aux étrangers, sont victimes de pillages et d’incendies en série.

La situation amorce une tournure inquiétante au pays de Nelson Mandela. Des violences xénophobes sont devenues monnaie courante et installent un climat d’incertitude au sein des étrangers. En effet, ses violences qui visent les commerçants étrangers ont débuté le dimanche dernier après la mort de trois personnes dans l’incendie encore inexpliqué d’un bâtiment du centre-ville de Johannesburg, avant de se propager à d’autres endroits de la ville puis à Pretoria, à une soixantaine de kilomètres. Selon nos informations, plus de 70 personnes en lien avec ses violences ont été arrêtées par la police sud africaine.

La criminalité…!

Pour le ministre sud-africain de la Police Bheki Cele, les violences de lundi relevaient davantage de la “criminalité” que de la “xénophobie”: “La xénophobie sert d’excuse”, a-t-il jugé après une tournée des quartiers affectés.

Le chômage…!

L’Afrique du Sud est le théâtre régulier de violences urbaines qui visent souvent les communautés immigrées, accusées d‘être responsables des difficultés de son économie et de son taux de chômage record (29 %). Le sentiment xénophobe est aussi attisé par les chauffeurs routiers. En grève, ils dénoncent l’emploi massif de conducteurs étrangers, moins bien payés, tandis qu’eux sont au chômage.

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