Algérie: libération d’une figure de la contestation

En Algérie, la chambre d’accusation près de la cour de Tipaza a ordonné mercredi 25 septembre, la libération de l’opposant Karim Tabbou. Véritable figure de la contestation, K. Tabbou avait été arrêté le 13 septembre dernier.

Inculpé pour « atteinte au moral de l’armée », le président du parti Union démocratique et sociale (UDS), Karim Tabbou a été remis en liberté le mercredi dernier selon les propos de ses avocats. « La Chambre d’accusation près la Cour de Tipaza (80 km au sud-ouest d’Alger) a annulé la décision du juge d’instruction de placer Karim Tabbou en détention provisoire et a ordonné sa libération provisoire », a dit à l’AFP Abdelghani Badi et rapporté par Maroc diplomatique.

Pion sûr du « Hirak », le grand mouvement de manifestations qui a coûté le fauteuil présidentiel à Abdelaziz Bouteflika, l’ancien secrétaire du Front des forces socialistes (FFS) a été arrêté le 12 septembre devant son domicile dans la capitale algérienne. La décision de sa mise en liberté provisoire est saluée à Alger. Toutefois, les enquêtes se poursuivent afin d’établir sa culpabilité ou non. Dans les rues, les contestataires maintiennent toujours la pression maximale sur les proches de Bouteflika dont le départ est réclamé. Dans la foulée, le président par intérim Abdelkader Bensalah a convoqué le corps électoral pour le 12 décembre prochain sur instruction du général des armées Ahmed Gaid Salah. Ce que rejettent catégoriquement les contestataires.

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