Le monde des médias sera bientôt assaini au Bénin. C’est le message fort à retenir des premiers mots du nouveau Ministre de la Communication et de la poste, Me Alain Orounla à l’issue de sa première participation au Conseil des Ministres.
Le visage que présente le monde des médias au Bénin n’est pas du goût du nouveau patron de la Communication et de la poste, Me Alain Orounla. S’il reconnaît que quelque chose se fait, il souhaite tout de même plus de dynamisme, une amélioration de la qualité , et plus de pédagogie. Ainsi, sortir le paysage audiovisuel de sa léthargie constitue l’une de ses priorités.
« Je voudrais avec votre concours donner un nouveau souffle au paysage audiovisuel de notre pays, qui doit être beaucoup plus équilibré, et qui doit nous proposer des émissions de qualité« , a-t-il confié aux hommes des médias.
Il annonce que des mesures seront prises pour doter le Bénin d’une presse de qualité parce que, regrette-t-il « nous avons beaucoup de titres qui malheureusement ne correspondent pas à grand chose« . Mieux , poursuit-il, ce n’est pas la quantité que nous voulons privilégier mais la qualité et cela passe par l’amélioration des conditions de travail et de vie des animateurs de la presse.
Cette presse de qualité, aux dires du Ministre Alain Orounla, passe aussi par une sélection rigoureuse de ceux qui vont être considérés désormais comme journalistes au Bénin. A l’en croire, seront considérés comme journalistes au Bénin les vrais professionnels, formés, encadrés et suivis. Ainsi, les gens qui n’ont pas les aptitudes pour exercer seront extirper de la corporation. « Je crois qu’il y a des critères et il ne faudrait pas que votre corporation soit toujours envahie par des gens qui n’ont pas forcément les aptitudes de la formation« , a-t-il insisté.
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