Bénin – berges lagunaires: Armand Gansè invite la population « à ne pas tenir tête au gouvernement »

Le Directeur Général de la Société de gestion des marchés autonomes (Sogema), Armand Gansè, dans une interview au quotidien Lanation, s’est prononcé sur l’opération de libération des berges lagunaires de Cotonou. Pour l’autorité, cette opération est nécessaire avant le démarrage des opérations d’aménagement et de mise en valeur des berges.

L’attractivité touristique de la ville de Cotonou ne se fera pas sans sacrifice. Dans le cadre de l’exécution du projet visant à promouvoir le tourisme balnéaire dont l’économie locale tirera un meilleur profit, les emprises de la lagune de Cotonou devront être libérées. Mais, le gouvernement, dans sa démarche, y va avec douceur en sensibilisant les occupants desdites berges. Selon le Directeur Général de la Société de gestion des marchés autonomes (Sogema), « il faut sensibiliser les usagers, il faut chercher à les réinstaller notamment ceux qui exercent des activités commerciales sur les lieux. Et après, la libération proprement dite va commencer. C’est pourquoi nous sommes en train de recenser et de reloger avant que les bulldozers n’arrivent. »

Dans son interview au quotidien Lanation, Armand Gansè a précisé que sa structure « a commencé par reloger les occupants de ces berges ».  Nous avons exigé qu’avant qu’on ne reloge un usager, il doit avoir soldé ses ardoises au niveau de notre société. C’est pourquoi, depuis bientôt une semaine, il y a de l’affluence, ici, à la Sogema », a déclaré la première autorité de la Sogema.

Mais après cette phase de sensibilisation et de délocalisation des usagers, l’opération pourrait prendre une allure coercitive.   » Lorsque toutes les dispositions seront prises, le préfet descendra avec les engins pour le nettoyage qui va commencer à Xwlacodji, et évoluer jusqu’au quartier Hindé. Donc, on va passer par Dantokpa. », a précisé Armand Gansè. C’est pour cette raison que M. Gansè a invité la population « à ne pas tenir tête au gouvernement. D’après ce que nous apprenons, c’est qu’il y a des groupes d’individus qui menacent de ne pas quitter… le jour où les engins seront là, ils vont subir des dégâts. Parce que dès que les engins seront là, on ne va plus leur permettre d’aller chercher leurs étalages, leurs marchandises, etc… C’est pourquoi jusque-là, nous avons mis un accent particulier sur le dialogue, pour que les gens le comprennent. »

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