Face à ses militants ce jeudi 26 septembre, Candide Azannaï, abordant les questions liées à la résistance, parle des erreurs que son parti a commises au moment où il s’alliait aux autres formations politiques pour former les forces de résistance.
Forces cauris pour un Bénin émergent, Union sociale libérale, Restaurer l’Espoir et l’aile Soglo de la Renaissance du Bénin sont les partis représentés au sein des forces de la résistance. Très tôt, cette force qui luttait pour la restauration de la démocratie semble pulvérisée. Candide Azannaï, répondant aux questions de ses militants, a fait savoir que l’ancien président Boni Yayi et son parti Fcbe ont exigé que tout le monde se range derrière eux pour former un seul parti politique sous prétexte qu’ils forment le plus grand parti. Alors que depuis la création du parti Fcbe, ils n’ont jamais affronté une élection. C’est l’alliance Fcbe qui avait remporté les élections et non le parti Fcbe.
De l’autre côté, le parti de Sébastien Ajavon, Union sociale libérale (Usl), comptant sur ses moyens financiers, s’imposait également. Ce qui n’était pas du goût de Candide Azannaï. Pour lui, la politique ne doit pas se baser sur l’argent mais sur les idées. Ceux qui voulaient de la disparition de Restaurer l’Espoir n’ont, glisse-t-il dans ses propos, pas assez d’expériences en stratégie politique.
Les erreurs de Restaurer l’Espoir
Avant de se mettre ensemble avec des partis politiques constituant les forces de la résistance, le parti d’Azannaï n’a pas discuté des orientations politiques, financières et stratégiques à adopter avec ses camarades de fortune. Même s’il reconnaît avoir fait la question lors d’une rencontre, il n’avait pas insisté pour obtenir une réponse lucide avant de s’engager avec eux. Raison pour laquelle, il semble regretter cette aventure. Pour Candide Azannaï, la seule personne capable de tenir et d’avoir des idées pour une destination certaine demeure le président Nicéphore Soglo.
C’est dire combien la fissure est géante au sein des forces de la résistance.
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