Bénin: Candide Azannaï tacle violemment Jean-Baptiste Elias et Ousmane Batoko

En réunion ce jeudi 26 septembre 2019 pour préparer le conseil national de Restaurer l’Espoir, Candide Azannaï s’est prononcé sur les sorties de Jean-Baptiste Elias et Ousmane Batoko. Il regrette leur carence en pro-activité qui a occasionné les violences électorales.

Jean-Baptiste Elias, président de l’autorité nationale de lutte contre la corruption, sur les antennes d’une radio le dimanche 15 septembre, a fait des déballages sur les élections législatives du 28 avril dernier. Il a révélé au grand jour les incohérences qu’il y a eue lors des dernières élections. Candide Azannaï, dans son speech ce soir au siège de son parti, a lancé des piques à Jean-Baptiste Elias. Pour lui, le président de l’Autorité de lutte contre la corruption (Anlc) devrait sortir plus tôt pour empêcher la tenue des élections plutôt que de laisser le drame se passer avant de faire des déballages six mois plus tard. Pour l’ancien ministre de la défense de Patrice Talon, c’est un rôle de « médecin après la mort » que joue le président de l’Anlc.

Quant au président président de la cour suprême, Ousmane Batoko, Candide Azannaï pense que c’est une forme de fuite en avant. Car, pour le philosophe, Ousmane Batoko ne pouvait pas participer à la réunion des présidents d’institutions au palais de la Marina qui a encouragé le gouvernement à organiser les élections sans l’opposition pour venir après pleurer sur le lait renversé. Candide Azannaï soutient que Ousmane Batoko est dans une mauvaise posture quand il déclare au colloque de la cour constitutionnelle qu’il parle en tant que président de l’Association africaine des hautes juridictions francophones et non président de la cour suprême du Bénin. « Il faut être prêtre avant d’être évêque », schématise Candide Azannaï.

Le président de Restaurer l’Espoir continue de croire qu’il a suffisamment alerté et que les institutions n’ont pas joué leur rôle en temps opportun. Les deux présidents- Batoko et Elias- jouent à la comédie, jure Candide Azannaï. Sinon, les indices qu’il avait indiqués et le constat d’huissier commandité par son parti devraient servir de piste aux institutions pour éviter la tenue des élections législatives.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus