Bénin: démission en cascade à l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN)

Des militants viennent de tourner dos à Claudine Prudencio et à son parti politique. Dans une lettre de démission adressée à la présidente de la formation politique ce lundi 2 septembre 2019, une douzaine de militants ont formalisé leur démission du parti qui se réclame de la mouvance présidentielle.

Ils sont au total douze à avoir pris la décision de quitter et ce, définitivement le parti de l’ex-députée Claudine Prudencio. Plusieurs raisons militent en faveur de leur décision de tourner  dos à l’Udbn pour s’allier certainement à l’un des blocs du chef de l’Etat. Dans leur lettre de démission, ils ont dénoncé  plusieurs faits .. Dans un premier temps, les conseillers membres de l’Udbn estiment , qu’après s’être sacrifiés pour l’élection de la présidente au parlement, ils n’auraient pas eu retour sur investissement. C’est-à-dire que Claudine Prudencio n’a pas soutenu ses lieutenants lors des élections communales et locales.

Ce qui aurait occasionné des départs en son temps. Pire, racontent les démissionnaires, lors de la présidentielle de 2016, leur leader avait opéré des choix sans consulter la base. D’abord un premier choix porté sur Patrice Talon puis un revirement vers Sébastien Ajavon plus tard. Des mécontents, il y en avait. Récemment, lors des rassemblements politiques autour du président de la République, Claudine Prudencio, bien que se réclamant de la mouvance, n’a pas souscrit aux recommandations du groupe. Elle a décidé de faire cavalière seule en créant son « bloc » à elle. En dépit de l’exclusion de son parti des élections législatives dernières au Bénin , elle n’avait donné aucune consigne de vote, informent les démissionnaires. Ceux qui ont voté pour l’un ou l’autre des blocs de Patrice Talon ont fait objet de toutes critiques voire médisances via les réseaux sociaux.

Le parti à l’épreuve des démissions

Pascal Irénée Koupaki, président du parti avait démissionné parce que pour lui c’était plus un club électoral qu’un parti politique. Les douze démissionnaires dont quatre radiés plus tôt dans cette même journée du 2 septembre, évoquent presque les mêmes raisons. Ce qui pourra fragiliser le parti dont tout le poids repose sur la sixième circonscription électorale. En cette veille des élections communales où le mercato politique paie bien, cette vague de démission pourra ouvrir la porte de sortie à d’autres qui hésitaient à partir. Est-ce le début d’une saignée?

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