Bénin – cour constitutionnelle: les prédécesseurs de Joseph Djogbénou lui ont-ils refusé leur caution ?

La cour constitutionnelle organise depuis ce Mercredi 11 Septembre 2019, un colloque scientifique sur cette institution importante de la République. Placé sous le thème : « Cour constitutionnelle entre rupture et continuité », ce colloque scientifique s’est curieusement tenu sans la participation des figures emblématiques de cette institution au Bénin.

Le colloque scientifique sur la cour constitutionnelle a effectivement démarré hier Mercredi 11 Septembre 2019. Mais sans la participation de certaines personnalités qui ont inscrit leur nom dans l’annale de cette institution. Simple décalage d’agenda ou boycott ? La question suscite moult réaction sur les réseaux sociaux. Dans l’opinion nationale, on s’interroge sur ce qui pourrait justifier l’absence des personnalités telles que Maurice Ahanhanzo-Glèlè, considéré comme le père géniteur de la constitution de 1990, le professeur Robert Dossou, le professeur Joël Aïvo et même le professeur Théodore Holo, celui-là même que l’actuel président de la cour a remplacé.

L’absence de ces sommités à la cérémonie d’ouverture du colloque scientifique de la cour est perçue pour beaucoup comme un désaveu du mode de gestion de l’institution par les conseillers actuels. Beaucoup lisent en leur absence un refus de cautionner la cour conduite par le professeur Joseph Djogbénou.  D’autres justifient leur absence du fait de l’impertinence même du colloque. Avait-on vraiment besoin d’un colloque scientifique pour savoir si la position désormais du juge constitutionnel béninois est entre la rupture et la continuité?

Mais au delà de tout, une chose reste certaine. L’absence de ces noms à ce colloque n’a pu empêché la tenue des grands débats lors de cette rencontre d’échanges entre les Cours constitutionnelles africaines ainsi que des universitaires européens et africains. Les participants à ce colloque, qui veut un moment de réflexion et de partages d’expériences nationales sur les défis pratiques liés aux mécanismes de la justice constitutionnelle, prennent trois jours pour harmoniser les points de vue en vue de mieux appréhender les nouvelles tendances de la jurisprudence constitutionnelle.

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