Chantal Vidognonlonhoue et Emmanuel Sagbo ont respectivement été champions dame et homme au terme du championnat national de Cyclisme qui a eu lieu le samedi 21 septembre sur le boulevard des armées à Cotonou. Si la première a conservé son titre, le second a eu le privilège de détrôner l’un des meilleurs coureurs béninois du moment Idrissou Bashiki.
Au départ, 40 coureurs dont 33 garçons et sept filles ont été lancés pour l’édition 2019 du championnat national de Cyclisme. Ils sont issus de 12 clubs notamment Espoir, Turbo, Sas, Zoum Zoum, Racing, Panthères, Donga, Emmaüs, Safi, Hirondelle, Paco et Guépards. La première marche du podium chez les hommes est revenue à Espoir et à Zoum Zoum chez les dames.
Même les curieux en parlent
A en croire un amoureux du vélo présent, la course a été électrique et le défi entre les concurrents de taille. Voir des jeunes pédalés avec passion devant une foule le long de la rue excitée, « j’ai oublié un instant tout pour le vélo. », a confié à une source présente, un fan venu découvrir le vélo en compétition nationale pour une première fois. Une manière pour lui d’apprécier non seulement le spectacle, mais le niveau d’un lot de coureur. Par ailleurs, sur le circuit de 2.35 Km ( critérium), les garçons ont fait 40 tours (94km) et les filles 15 tours (35.25 km).
Quelques propos après le championnat
Chantale Vidognonlonhoue : » Je suis très contente d’avoir gagné cette course. Avant d’être là, j’ai travaillé dur. J’encourage les autres filles qui sont là pour la première fois. Je leur demande de se donner au travail. », a confié à la presse locale la championne. Cette dernière a par la suite précisé qu’elle vise désormais des prix hors du Bénin.
Emmanuel Sagbo : » C’était sur une échappée que j’ai fait la différence. Le peloton est resté groupé un bon moment, alors sur la première échappée, j’ai mis le roulement et parti seul en-tête de la course. Et grâce au travail et l’expérience sur les récents tours, j’ai maintenu la distance pour finir premier. L’objectif du jeune Sagbo est de gagner des étapes, voir des tours hors du pays.
Romuald Hazoumè, président de la Fédération béninoise de Cyclisme: » Moi, je suis très heureux que le champion de l’année passée ne soit pas champion cette année. Ça veut dire que les choses évoluent, c’est-à-dire, il y a plus de travail, plus de volonté. Mais Bashiki, qui n’a pas été champion cette année-là, a été le meilleur sur le tour de la Côte d’Ivoire. Donc, pour moi, il y a une peur qu’il faut qu’on efface encore au niveau de l’équipe. Tant qu’on va effacer cette peur-là, on gagnera. Je suis très très content de la moyenne faite par les coureurs de la bagarre qu’il y a eu. Il y a eu quelques pannes, mais c’est le championnat, c’est comme ça, c’est sans pitié. », a confié le président Hazoumè. Le patron de la » Petite Reine » au Bénin s’est dit triste malgré le championnat réussi, en raison du manque de moyens qui bloque la détection entreprise un an plutôt au plan national. L’homme a dit avoir espoir que ça viendra.
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