Bénin – Fermeture de certaines universités: Alain Capo-Chichi s’indigne et s’interroge sur le cas Esperanza

La fermeture de l’école « Esperanza » suite aux réformes du gouvernement Talon dans le secteur des établissements privés d’enseignement supérieur n’est pas du goût du promoteur du « projet cerco » qui apporte son soutien au président Zocli Pierre d’Alcantara.

A la suite de la fermeture de plusieurs universités privées dont le « projet cerco » et « l’école Esperanza », le docteur Alain Capo-Chichi à travers une lettre apporte son soutien au président Zocli Pierre d’Alcantara. « J’ai appris qu’ils ont osé fermer ton école : Esperanza qui a été parmi les premières de l’Afrique de l’Ouest à commencer à parler d’entrepreneuriat. » pouvait-on lire dans la lettre.

Le docteur Alain Capo-Chichi ne s’explique cette décision du gouvernement dans un contexte où l’état ne recrute plus.  » Ils ne savent pas que l’entrepreneuriat est la seule voie pour l’Afrique. L’époque de l’état employeur est révolue. Ils nous parlent de diplômes pour travailler dans la fonction publique mais savent- ils que 40 % des 12 millions de béninois ont l’âge de travailler et que la fonction publique béninoise fait moins de 80 mille personnes soit moins de 1% des béninois. » indique-t-il avant de poursuivre: « Savent ils que le nombre d’étudiants double tous les 5 ans dans notre pays depuis 1995 et que l’état doit développer un partenariat public privé fort pour développer des filières porteuses qui ne peuvent prospérer que grâce aux leadership des entrepreneurs que nous sommes ? ».

Selon lui, leurs actions relèvent de l’ignorance de la réalité de l’emploi. « Savent ils que dans 10 ans , 80% des métiers d’aujoud’hui n’existeront plus ou seront totalement transformés grâce au numérique ? Non , ils ne savent pas … Ce sont des illettrés du 21eme siècle. » conclut-il.

 

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