Après l’enlèvement d’un peulh en juillet dernier, un autre a failli en être victime dans la localité de Sontou à Pèrèrè. Il s’agit d’un vieux peulh qui doit son sauvetage à un groupe de personnes dans la ville de Parakou.
Selon les témoignages recueillis par radio Deeman, les présumés kidnappeurs sont au nombre de deux et transportaient la victime à l’aide d’une moto de marque Bajaj. Ils ont été interpellés par les populations aux environs de 21 heures alors qu’ils venaient de rentrer dans la ville de Parakou, quartier Guèma.
A en croire Issaka Yorou, l’un des témoins de la scène, la victime ayant constaté qu’il était en pleine ville a décidé de demander du secours. Yeux bandés, casque sur la tête, il fait un mouvement brutal pour se retrouver à terre avec ses bourreaux. S’en est suivi des cris qui ont alerté les populations. C’est ainsi qu’il fut sauver et les présumés kidnappeurs mis aux arrêts.
Une pratique à la peau dure ?
Ce cas d’enlèvement n’est pas le premier et ne sera peut être pas le dernier dans le milieu peulh. Selon plusieurs sources écoutées sur la questions, il semble qu’il s’agit d’une pratique bien connue et contre laquelle les solutions adéquates peinent à être trouvées.
Selon les témoignages reçus, les kidnappeurs dans ces cas ne sont généralement pas des inconnus. « C’est souvent des proches des victimes qui orchestrent l’enlèvement », a confié une source. Malheureusement, craignant des représailles, les victimes s’abstiennent de dénoncer leurs bourreaux.
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